Pour rappel, suite à la révélation par l'Agence américaine de protection de l'environnement de l'existence d'un logiciel anti-fraude pour certains véhicules Volkswagen, une commission technique indépendante a été mise en place par le gouvernement français.
L'objectif de cette commission est de vérifier si les constructeurs français ont également équipé leurs véhicules de logiciels de ce type.
Dans ce cadre, Renault a indiqué ce jeudi par voie de communiqué que plusieurs de ses véhicules avaient été testés et que les pouvoirs publics français avaient engagé un dialogue nourri et fructueux avec l'ingénierie de Renault.
Le groupe précise en outre que la procédure en cours ne met pas en évidence la présence d'un logiciel truqueur équipant les véhicules Renault, ce qu’a confirmé hier la ministre de l'Ecologie Ségolène Royale.
Toutefois, ces mêmes test ont mis en avant un « dépassement des normes » d'émissions de CO2 et d'oxydes d'azote chez Renault ainsi que chez plusieurs marques étrangères, a précisé Ségolène Royale.
Les obligations sous pression
A la suite de ces différentes annonces, l’action et les obligations du constructeur ont rebondi sur les marchés, après avoir accusé une violente chute à la mi-journée.
Les investisseurs ont semblent-ils été rassurés de voir s’éloigner un scandale à la Volkswagen pour la marque au losange.
A titre d’exemple, après avoir touché un plus bas aux alentours des 93% du nominal, l'obligation RCI Banque 1,25% - 2022 a finalement clôturé la séance en baisse de deux points à 96% du nominal. Le rendement annuel de cette obligation se situe légèrement sous les 2%. La coupure est fixée à 1.000 euros avec un rating BBB chez Standard & Poor's.
Bras financier de Renault, RCI Banque s’occupe du financement des ventes des marques du Groupe Renault (Renault, Renault Samsung Motors, Dacia) dans le monde et du Groupe Nissan (Nissan, Infiniti, Datsun) principalement en Europe, en Russie et en Amérique du Sud.